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BEKAERT Albert
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant fusillé - Gefusilleerd weerstandslid
COINNE Amédée Léopold
Naissance/Geboorte : Verquin, Pas-de-Calais, FR 1919-12-28; Décès/Overlijden : Arras, Pas-de-Calais, FR 1941-08-21
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Gentil (ouvrier mineur, né à Astene, OV, BE le 27 juin 1886) et de Léontine NOBELS (ménagère, née à Hamme, OV, BE le 5 janvier 1893), Albert BEKAERT était de nationalité belge, célibataire et domicilié rue Louis Faucqueur à Avion, Pas-de-Calais, FR au moment de la Seconde Guerre mondiale. Membre des Jeunesses communistes d’Avion, Pas-de-Calais, FR, Albert BEKAERT faisait aussi partie de la société des "Gais Lurons", contre laquelle une information fut ouverte sous l’Occupation. On soupçonnait alors cette association d’être un moyen détourné pour assurer la reconstitution du Parti communiste clandestin, sous le couvert d’une activité de jeu de cartes. Albert BEKAERT militait au Parti communiste clandestin dans le bassin minier. Il fut arrêté le 25 juillet 1941 par la gendarmerie de Liévin, Pas-de-Calais, FR comme co-auteur avec Marcel DANDRE, de l’acte de sabotage commis sur la voie ferrée Lens-Arras à Vimy, Pas-de-Calais, FR le 23 juillet 1941 au lieu-dit "le pont d’Avion". Lors de cet attentat la charge explosive préparée par Michel BRÛLÉ tua Marcel DANDRE. Albert BEKAERT fut condamné à mort le 31 juillet par le conseil de guerre de l’Oberfeldkommandantur "pour avoir pris part à l’attentat sur la voie ferrée commis le 23 juillet 1942 par l’ouvrier mineur Marcel DANDRE, habitant également Avion, Pas-de-Calais, FR et qui y a trouvé la mort. Les deux auteurs étaient communistes" (selon l’affiche apposée publiquement). En conséquence, Albert BEKAERT fut exécuté dans la cour de la prison Saint-Nicaise d’Arras, Pas-de-Calais, FR le 21 août 1941. Ce fut la première exécution dans le Pas-de-Calais depuis le début de l’Occupation. Le 23 août, la mère d’Albert envoya un courrier au maréchal Pétain lui demandant la grâce pour son fils. À ce moment-là, elle ne savait pas qu’il avait été exécuté deux jours plus tôt. Albert BEKAERT avait écrit avant de mourir une lettre d’adieu à ses parents et à son parti: "Ce sont le capitaine de la brigade d’Arras, le commissaire d’Avion et sa bande de crapules qui sont responsables de ma mort, pour m’avoir arrêté et livré aux boches. Quand tous ceux-là seront supprimés, ma mort sera vengée et c’est là ma dernière volonté". Albert BEKAERT repose dans le cimetière d’Avion, Pas-de-Calais, FR et une plaque est apposée au mémorial des fusillés d’Arras, Pas-de-Calais, FR. Il obtint la médaille de la Résistance française avec rosette à titre posthume, par décret du 3 janvier 1946 (Journal Officiel du 13 janvier 1946) (Sources [358]; [691])
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_abroad/arras/BEKAERT_Albert_84035.htm
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Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant fusillé - Gefusilleerd weerstandslid
JOORIS Pierre Marie Charles Joseph Oscar Ghislain
Naissance/Geboorte : Tournai (Doornik), HT, BE 1897-08-20; Décès/Overlijden : Arras, Pas-de-Calais, FR 1944-04-05
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Arthur Gabrien Henri (ouvrier imprimeur, né à Tournai, HT, BE) et Alodie SIRJACOBS (ménagère, née à Bever - Biévène, VB, BE). Conjoint: Valentine Marie Adolphine FOULON. Pas de descendance. Membre du réseau MILL à Tournai, il fut arrêté le 15 février 1944 et vraisemblablement fusillé le 5 avril 1944 à la Citadelle d'Arras, Pas-de-Calais, FR (Sources [26]; [358]; [517]).
Biographie 1 (Source [691)]
Déporté entre 1914 et 1918 à Saint-André, Amédée COINNE connut une première fois la répression allemande. Milicien de la classe 1920, il entra au service actif de l’aéronautique le 2 décembre 1921. Libéré le 1er décembre 1922, il fut rappelé en 1924 pour quelques semaines. À partir de 1927, ses relations d’affaires avec la Suisse le conduisirent à plusieurs reprises en Allemagne et en Autriche. Engagé à nouveau dans l’armée belge en janvier 1937, il effectua la campagne des dix-huit jours au cours de laquelle il fut fait prisonnier. Rapidement libéré, il intégra le ministère des Finances en mars 1941 comme responsable au Secours d’hiver de Tournai des magasins situés rue Paul Pastur. Ancien chauffeur mécanicien de l’armée belge, il demeurait en 1944 à Tournai, HT, BE, chaussée de Roubaix, n° 94. C’est là qu’il fut arrêté, le 13 février 1944 par la GFP (Geheime Feldpolizei) d’Arras, la police militaire. Il fut aussitôt conduit au siège de "l’ange gardien des V1", à l’hôtel du Commerce d’Arras. En mars 1941, Amédée COINNE avait contracté un engagement dans la Légion belge, devenue par la suite l’Armée secrète. Il fut successivement officier adjoint au chef de la section 802 et au commandant du groupe 48. En juillet 1943, il était attaché à l’état-major du commandant du refuge A30 en qualité d’officier de renseignement chargé des liaisons importantes. Amédée COINNE participa également au sauvetage d’aviateurs et de parachutistes alliés. Il avait enfin été associé à la diffusion du journal clandestin "La Liberté". C’est au motif d’espionnage qu’Amédée COINNE fut condamné à mort, vraisemblablement le 5 avril 1944, par le tribunal spécial du 65ème corps d’armée allemand qui siégeait alors à la caserne Schramm à Arras, Pas-de-Calais, FR. Le caractère secret de cette juridiction conduisit à son exécution le même jour, dans le plus grand secret, dans les fossés de la citadelle d’Arras. Il fut alors inhumé dans une fosse soigneusement dissimulée par les nazis contenant douze corps, dont les principaux responsables du mouvement de l’Organisation civile et militaire (OCM), comme Alfred TOUNY ou Pierre BAUDEL. L’emplacement ne put être découvert qu’à la suite de sondages et les corps furent exhumés le 23 octobre 1944. Celui de Amédée COINNE, non identifié, fut alors transféré dans le carré "H" du cimetière communal d’Arras, Pas-de-Calais, FR avec la dénomination "Victime inconnue n° 12". Pour la famille, Amédée COINNE était disparu en déportation, certainement à Bergen-Belsen (Allemagne)... Il fallut attendre le 29 juin 1950 pour qu’un dossier donnant son signalement soit transmis au procureur du roi de Tournai, HT, BE. Le 18 octobre de la même année, le corps fut à nouveau exhumé et cette fois identifié formellement par sa famille. Quatre jours plus tard, Amédée COINNE reçut les honneurs de la ville de Tournai et on procéda à son inhumation solennelle au cimetière de la ville.
Biographie 2 (Source: Pierre BACHY)
Amédée COINNE est né en août 1897. Époux de Valentine FOULON, lorsque la seconde guerre mondiale éclate, le couple demeure au n° 94 de la chaussée de Roubaix à Tournai, HT, BE. Jusqu'en 1939, Amédée COINNE, militaire de carrière, sera fourrier au 3ème Chasseur. Au sein de l'armée, on désignait sous cette appellation, un sous-officier chargé du cantonnement des troupes et du couchage, de la distribution des vivres et des vêtements. Lors du dédoublement du bataillon, il fut affecté au 6ème Chasseur, avec lequel il participa à la campagne des dix-huit jours. Revenu à Tournai, HT, BE, au début de l'année 1941, il mit rapidement sa maison de la chaussée de Roubaix à la disposition de la "Phalange Blanche", un groupe de résistants assermentés fondé en octobre 1940. Ce groupe fusionnera, en 1941, avec la "Légion Belge" qui deviendra, par la suite, "l'Armée Secrète". Au sein de ce groupe, Amédée COINNE collabore tout d'abord à la diffusion de la presse clandestine. Sous le pseudonyme de "Médée", il stigmatise ceux qui sont entrés en collaboration avec l'ennemi. Il distribue également "La Libre Belgique" et "Le Vigilant". Il deviendra le spécialiste des petits sabotages en semant des clous sur le parcours des camions allemands, retardant ainsi quelque peu leur avancée. Il posait également de nombreux petits gestes qui empoisonnaient le déroulement des opérations programmées par l'occupant. Son dévouement à la cause de la résistance le fera repérer par l'Intelligence Service qui le recrutera en qualité d'agent du Service de Renseignements et d'Action (le S.R.A). Il sera agent de liaison entre la région de Tournai et les groupes du Nord/Pas-de-Calais. En 1942, les Allemands imposent le Service de Travail Obligatoire (S.T.O.). À Tournai, celui-ci sera installé dans un immeuble de la rue Duquesnoy (pratiquement face aux bâtiments de l'Athénée Royal). Amédée COINNE parvient à y recruter deux employées et, en quelques mois, plus de 400 dossiers vont être falsifiés. De plus, le réseau aura connaissance de lettres anonymes de dénonciation, ce qui permettra d'exfiltrer les personnes menacées. Le résistant n'attire pas l'attention de l'occupant. Aux yeux des Allemands, Amédée COINNE est un simple employé du Secours d'Hiver dont les magasins aident les plus démunis par la distribution de vêtements, de vivres ou de charbon. Comme cette organisation a été créée avec l'accord de l'occupant, certains y voient un repaire de collaborateurs. On entend parfois ces mots: "Secours d'Hiver, secours d'Hitler". Ceux qui propagent de pareilles allégations au sujet de cette organisation humanitaire ne peuvent imaginer qu'elle sert également de couverture pour des résistants! En décembre, il est recruté par le service Mill. Son habitation servira de lieu d'hébergement pour les réfractaires au travail volontaire. C'est de cet endroit également que la résistance sera en contact avec Radio Londres. Amédée COINNE va être averti que l'occupant est à la recherche d'un certain Médée, l'employée de la rue Duquesnoy a été découverte mais, avertie du fait, avec la complicité de la résistance, elle a pu quitter Tournai juste avant d'être arrêtée. Elle n'y reviendra que lorsque le conflit aura pris fin. Au courant de ces derniers développements, Amédée COINNE se méfie et décide de ne plus rester à la chaussée de Roubaix. Valentine, son épouse, restera seule. Un code établi au préalable à son départ va lui permettre de lui rendre visite de temps en temps. Un carton placé à la fenêtre le prévient qu'il n'y a aucun danger. Le 13 février 1944, il est présent à son domicile pour fêter leur anniversaire de mariage. Durant le repas, on sonne à la porte, c'est la Gestapo et des membres de la G.F.P (Geheime Feldpolizeï). Amédée voulant fuir par l'arrière de l'habitation est arrêté par des hommes qui y avaient été postés. Il a été dénoncé par une femme qui travaillait à la Kommandantur et à la Werbestelle. Valentine ne le reverra plus! Il est emmené à Arras, Pas-de-Calais, FR, au "Grand Hôtel du Commerce", quartier général de la Gestapo. Interrogé, il ne vendra jamais le réseau. Lors d'une tentative d'évasion, il sera gravement blessé à la tête et le 18 mai 1944, il est abattu, avec onze autres résistants, et enterré dans une fosse commune sans que son nom soit transcrit dans les sinistres registres allemands. Après la guerre, sa famille se mettra à sa recherche. À Arras, Pas-de-Calais, FR, des anciens geôliers certifient qu'il faisait partie d'un convoi parti vers l'Allemagne durant le mois d'août 1944. L'espoir de le revoir vivant renaît et, qui plus est, un prisonnier français assure l'avoir croisé au camp de Belsen en septembre 1944. En 1945, un journal local annonce, sur base d'on ne sait quelle information, que la famille d'Amédée COINNE a reçu un télégramme l'avertissant de sa présence dans le camp de prisonniers allemand. Hélas, en 1950, l'exhumation de douze corps des fossés de la citadelle d'Arras, Pas-de-Calais, FR va mettre fin à la longue attente et à l'espérance de le revoir. Le 18 octobre, une étude du squelette, de la dentition, de la veste militaire belge, de la chevelure ondulée qui le caractérisait ainsi que la trace d'une ancienne blessure, conséquence d'un coup de crosse reçu lors du premier conflit mondial, va permettre d'identifier formellement sa dépouille. Le samedi 21 octobre 1950, son corps sera rapatrié dans sa ville natale et des funérailles nationales seront organisées le lendemain. La famille pourra enfin faire son deuil. Amédée COINNE avait 47 ans lorsqu'il a été tué par la barbarie d'un régime heureusement vaincu.
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_abroad/arras/COINNE_Amedee_20452.htm
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Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant fusillé - Gefusilleerd weerstandslid
SAUSSEZ Albert
Naissance/Geboorte : Ixelles - Elsene, BR, BE 1909-05-16; Décès/Overlijden : Arras, Pas-de-Calais, FR 1943-11-05
Grade - Régiment/Graad - Regiment : Capitaine SRA - Kapitein Parachutistes - Parachutisten
Plus d'infos/Meer info: Fils de Dominique Gaston Ange Norbert François, dit Gaston (diplomate, secrétaire de légation; né à Ledeberg, OV, BE) et de Marie Madeleine Marie Edmonde Augusta Joseph Ghislaine baronne DE CROMBRUGGHE DE LOORINGHE (sans profession, née à Ixelles, BR, BE). Frère de Emmanuel JOORIS, également mort pendant la guerre. Docteur en droit. Avocat près la Cour d'Appel de Bruxelles, BR, BE. Versé avec ses deux frères dans les services secrets à son arrivé à Londres (janvier 1942). Dit "Jacques LUNCK" en résistance. Est parachuté le 24 août 1942, responsable du secteur d'Arras du réseau Zéro-France. Arrêté à Arras le 6 janvier 1943, condamné à mort et fusillé dans les fossés de la citadelle d'Arras (Sources: [26]; [517]; faire-part de décès)
Biographie (Source [691])
Fils d’une famille nombreuse d’origine brugeoise, Pierre JOORIS fit ses études à Bruxelles, BR, BE. Il s’inscrivit au barreau de la capitale en 1940. Replié en France, il tenta sans succès de rejoindre la Grande-Bretagne par Gibraltar. Il arriva finalement à Dakar, Sénégal, réussit à s’échapper d’un cargo et s’installa à Alger, Algérie. En mars 1942, il rejoignit Londres, UK. Pris en main par l’autorité belgo-britannique de la Sûreté belge, il fut parachuté dans la région de Sedan, Ardennes, FR le 25 août 1942 pour rejoindre le réseau Zéro France. Gérard KAISIN lui confia le secteur d’Arras, Pas-de-Calais, FR. Un de ses adjoints en état d’arrestation le désigna sous son nom d’emprunt Jacques LUNCQ. Arrêté le 7 janvier 1943, il se fit passer pour un jeune français d’Algérie. La police le considéra comme un opérateur radio. Après dix mois d’interrogatoire à la prison de Loos, Nord, FR pendant lesquels il déclara avoir agi seul, il fut transféré à la prison d’Arras, Pas-de-Calais, FR. Pierre JOORIS et son adjoint Ferdinand FRANÇOIS, arrêtés avec deux autres nordistes du même réseau, furent accusés par l’Oberfeldkommandant de renseigner l’ennemi et de détention d’armes. Ils furent condamnés à mort le 8 octobre 1943 par l’OFK 670 d’Arras, Pas-de-Calais, FR. Ils furent fusillés ensemble le 5 novembre 1943 à 16 h 38 dans les fossés de la citadelle d’Arras, Pas-de-Calais, FR. Il avait quitté sa cellule en souriant et en déclarant à travers les judas de ses compagnons d’incarcération: "Je déménage". Pierre JOORIS fut exécuté sous le nom de Jacques LUNCK, le tribunal n’ayant pas pu découvrir sa véritable identité. À Arras, Pas-de-Calais, FR, il a été inhumé dans le carré des soldats belges.
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: http://www.bel-memorial.org/photos/JOORIS_Pierre_20453.htm
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Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant fusillé - Gefusilleerd weerstandslid
Naissance/Geboorte : Fouquières-lez-Lens, Pas-de-Calais, FR 1912-09-05; Décès/Overlijden : Arras, Pas-de-Calais, FR 1943-05-14
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de David (houilleur, né à Hornu, HT, BE le 2 février 1882 et décédé à Drocourt, Pas-de-Calais, FR le 20 avril 1956) et Adolphine BRENEZ (ménagère, née à Hornu, HT, BE le 24 septembre 1885 et décédée le 21 mars 1965 à Drocourt, Pas-de-Calais, FR). Conjoint: Juliette Adèle PLUMECOCQ (mariage le 12 juin 1937 à Rouvroy, Pas-de-Calais, FR). Une fille Rose et un fils Claude. De nationalité belge. Ouvrier mineur. Domicilié à Drocourt, Pas-de-Calais, 12 rue Basse. Fervent militant communiste, il fut recherché au mois de juin 1942 par la Feldgendarmerie de Lens, Pas-de-Calais, FR. Prévenu par ses camarades de travail, il s’échappa. Il quitta la région pour n’y revenir qu’en février 1943 et reprendre son poste à la fosse 1 des mines de Drocourt, Pas-de-Calais, FR. Il travailla entre-temps dans une entreprise allemande de Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, FR. Arrêté une première fois le 21 août 1942, il fut condamné le 4 novembre suivant par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, FR, à deux mois de prison pour "contrefaçon, mise en circulation et utilisation de faux tickets de pain dans la région parisienne". Dès son retour à Drocourt, Pas-de-Calais, FR, au mois de février 1943, il se montra plus réservé qu’auparavant et sembla avoir cessé toute activité en faveur du Parti communiste. Il fut arrêté à nouveau par la gendarmerie de Rouvroy, Pas-de-Calais, FR, le 22 mars 1943, en exécution d’une circulaire de recherche, comme susceptible d’avoir participé à des actes de sabotages, ou pour le motif "de menées communistes et port d’armes prohibées" selon une autre source. Remis aux autorités allemandes, il fut incarcéré à la prison Saint-Nicaise à Arras, Pas-de-Calais, FR, chambre 24. Il reconnut être l’auteur de l’attentat contre la boulangerie Michel à Libercourt, Pas-de-Calais, FR au mois de juin 1942. Albert SAUSSEZ aurait fait bande avec Henri CAILLET, Simon CIURLIK et Michel BART, le premier étant en fuite, les deux autres ayant été fusillés. Condamné à mort par le tribunal militaire OFK 670 d’Arras, Pas-de-Calais, FR, le 30 avril 1943, Albert SAUSSEZ a été fusillé le 14 mai 1943 à 8h44’ dans les fossés de la citadelle d’Arras, Pas-de-Calais, FR. Dernière sépulture: Drocourt, Pas-de-Calais, FR. D'après le site "
Gescime", il n'y a pas (ou plus) de sépulture au nom d'Albert SAUSSEZ à Drocourt, Pas-de-Calais, FR. Il y a une rue Albert SAUSSEZ à Drocourt, Pas-de-Calais, FR (Sources [517]; [691]; archives départementales du Pas-de-Calais)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_abroad/arras/SAUSSEZ_Albert_84037.htm
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Monuments
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