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BOUVET Jean Julien Auguste Paul
Français - Frans Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Mort pour la France - Stierf voor Frankrijk
Naissance/Geboorte : Tartiers, Aisne, FR 1910-09-17; Décès/Overlijden : Mecquignies, Nord, FR 1940-05-18
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils célibataire de Auguste Emile BOUVET (1877-1921; cultivateur) et de Louise Marie Julie Pauline SELLIER (1882-1921; sans profession). Frère de Pierre Jules Auguste Victor BOUVET, mort pour la France le 5 juin 1940. Vicaire de la paroisse de Remicourt, Aisne, FR, de 1934 à 1940. Sergent-chef au 124ème régiment d'infanterie français, tué à l'ennemi le 18 mai 1940 à Mecquignies, Nord, FR. Mort pour la France. Pour plus d'informations concernant cette victime, voir la source [26] (Source: Archives départementales de l'Aisne, FR)
Biographie (Source: Société académique de Saint-Quentin, année 2006)
L’abbé Bouvet, vicaire de Remicourt de 1934 à 1940, par Marcel DAUSSIN. Monsieur DAUSSIN, en rendant hommage au personnage de l’abbé BOUVET, a rassemblé ses propres souvenirs d’adolescence, en joignant la précision de l’historien à l’affection d’un disciple. Cette histoire a eu pour cadre le quartier populaire de Remicourt. On y trouvait des établissements industriels, des tissages, deux usines de la Cotonnière avec plus de 400 employés, 200 chez Magnier (broderie mécanique et guipure), 250 mécaniciens chez Boyer, deux brasseries, etc. Les habitants logeaient dans des lotissements, des cités ouvrières, dans les baraquements témoins des lendemains de la Grande Guerre. C’est ce quartier laborieux que l’abbé BOUVET, sortant du séminaire, découvrit en 1934. C’était, depuis 1931, le temps de la crise, du chômage et des difficultés des familles modestes. Marcel DAUSSIN nous raconte les débuts de l’abbé DAUSSIN, vicaire de la basilique avec le curé COLPART qu’il assiste pour les services religieux, dont le catéchisme. Et très vite, il anime le patronage installé dans la cour des religieuses, face à l’église Notre-Dame. Les enfants désœuvrés et sans moyens, y trouvent, grands et petits, des activités et des jeux sous sa direction : il arbitre lui-même les matchs de football. Après le goûter, il y a cinéma dans la salle (le Far-West, Charlot, Laurel et Hardy, etc.) Quand le temps le permet, on passe le pont de Rouvroy pour se rendre jusqu’à la ferme du Tilloy (15 km aller et retour). En1936, à l’époque du Front populaire, l’abbé BOUVET amène les jeunes gens à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne, créée en 1927). Avec eux, il propage l’influence chrétienne dans la communauté des travailleurs ; il organise des réunions, des débats pour la promotion sociale, des jeux en soirée. En 1937, ils participent au congrès de la JOC à Paris. Et puis, c’est l’été 1939 et la colonie de vacances en Belgique, à Corbion, avec la participation des jeunes jocistes. Sans grands moyens, avec beaucoup d’initiative et de dévouement, ce séjour de quelques semaines au grand air associe les activités religieuses aux courses en forêt, aux jeux de piste, à l’art dramatique, aux joies de la natation, de la pêche à la ligne, avec des chants aux feux de camp. C’est la réussite de cette communauté dont l’abbé BOUVET est le promoteur, l’animateur, l’acteur. Ce sont les premières cigarettes. Pour une fois, devenu complice de ses jeunes, notre abbé passe la douane, du tabac en fraude dans son pantalon de golf. Le souvenir dure encore. Mais le 24 août 1939, ce sont les bruits de guerre, la mobilisation. Le prêtre devient sous-lieutenant. La guerre débute le 3 septembre. Jean Bouvet est tué sur le front, près de Bavay, en mai 1940.
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_luxembourg/corbion/BOUVET_Jean_Julien_Auguste_Paul_86987.htm
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