Cinq Belges sur le mémorial britannique aux disparus - Vijf Belgen op het Britse memoriaal voor de vermisten, Brookwood

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DEMAND George William Hedworth, aka Sonny

Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant mort en déportation - Weerstandslid overleden in deportatie
Naissance/Geboorte : Chester-le-Street, Durham County, UK 1921-07-24; Décès/Overlijden : Flossenbürg, Bayern (Bavière - Beieren), DE 1944-03-29
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: George DEMAND est né d'un père belge, René C. M. DEMAND, et d'une mère britannique, Annie YOUNG. Conjoint: Freda ASHWORTH, of ASPATRIA, Cumberland. Il a servi dans l'armée belge. Résistant, il fut agent du service secret britannique Special Operations Executive (S.O.E.). Il fait partie de la section F du S.O.E. sous le grade de lieutenant et porte le matricule 250965. Lors de la mission SCULLION 1, il fait partie du groupe d'officiers qui, sous le commandement de Hugh DORMER, sont parachutés dans la nuit du 18 au 19 avril 1943, en vue de perpétrer un attentat contre l'usine de pétrole synthétique des Télots à Autun. Il est opérateur radio, avec pour nom de guerre "Edmonde" et pour code opérationnel STEVEDORE. Trouvant l'usine trop bien gardée, ils renoncent, et reviennent grâce à la filière VIC1. Cependant, Hugh DORMER demande à réessayer. Lors de la mission SCULLION 2, George DEMAND est repris dans la seconde équipe, qui est parachutée dans la nuit du 16 au 17 août 1943. Elle réussit à poser les engins, sans faire beaucoup de dégâts. Deux membres (DORMER et un sergent) parviennent à s'échapper après l'action. Les autres, dont George DEMAND, sont arrêtés au retour. Il est exécuté au camp de concentration de Flossenbürg, Bavière, DE, le 29 mars 1944 (Source [25]). Citation: "This officer was twice parachuted into France with a coup de main party. The target was a synthetic oil plant near Autun. The first attempt in April, 1943 failed and the party returned to England the following month. On 12th August 1943 they were again parachuted into France, and the operation was entirely successful. DEMAND distinguished himself by his excellent work in reconnoitring the neighbourhood of the target and planning the approach to the target. His coolness and courage were outstanding. After the operation DEMAND proceeded to Paris to prepare a line of retreat but was arrested en route. He was later deported to Germany and was executed at Flossenbürg in March, 1945. It is rcommended that this officer be awarded posthumously a Mention in Despatches." (Source [390]). Sonny was born at Lumley View, Newfield, Chester-le-Street in July 1921 to Annie (born YOUNG) and René DEMAND, a Belgian. Rene was one of the "Birtley Belgians", who manned the armaments factory in Birtley during the First World War. The family later lived at Osborne House, Newfield and Sonny attended Roseberry School from 1926 -1935. The family relocated to Brussels and Sonny quickly became fluent in French. After the outbreak of the Second World War, Sonny joined the Belgian Army. However, after the German occupation of Belgium, he made the decision to leave Belgium and join the British Army. He was smuggled over the Pyrenees into neutral Spain, where he was interned. In 1941, he was released and continued his journey to Britain. On arrival, he convinced the authorities of his identity and that he wasn't an enemy spy by singing "The Blaydon Races"! He joined The Border Regiment, based in Carlisle and met and later married a local girl, Freda ASHWORTH. He was then recruited into the Special Operations Executive (SOE) because of his abilities and his fluency in French and English. He was selected for "Operation Scullion" under the command of Captain Hugh DORMER. He parachuted into France in April 1943, but the target of sabotage, a shale oil refinery near Dijon proved to be too heavily guarded. They made their way back to England by a secret underground network, via Paris and Spain. A second successful attempt was made in August 1943. Sonny made his way back to a safe house in Paris which was raided by the Gestapo. He was imprisoned, interrogated and later sent to Flossenberg Concentration Camp in Bavaria, where he was kept in grim conditions. As the U.S, army was approaching Flossenberg in March 1945, the commandant conducted tribunals and the remaining SOE agents were sentenced to death and were executed by hanging. Sonny was 23 years old. In 1946, Lieutenant George DEMAND was given a posthumous mention in despatches, the citation stating "his coolness and courage were outstanding." His name is mentioned on SOE memorials in England and France, and most recently at Lumley View, Newfield where he was born (Source: Pelton Parish Council)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_abroad/angleterre/DEMAND_George_William_Hedworth_84028.htm
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DETAL Julien Théodore Joseph Marie
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant mort en déportation - Weerstandslid overleden in deportatie
Naissance/Geboorte : Maisons-Laffitte, Yvelines, FR 1915-05-02; Décès/Overlijden : Buchenwald (Weimar), Thüringen (Thuringe - Thüringen), DE 1944-09-12
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Joseph Julien (maître de carrière, né à Mettet, NA, BE) et Alice Georgine CORR (sans profession). À la naissance de leur fils, les parents étaient domiciliés à Profondeville-sur-Meuse, NA, BE. Julien DETAL sert dans l'armée belge de 1937 à 1940 où il est officier subalterne. Il est ensuite recruté par le service secret britannique "Special Operations Executive", d'abord rattaché à la Section T (belge). Il opère alors sous le nom de guerre "Gypsy". Pour sa deuxième mission, il passe à la section F (française). Avec le nom de guerre "Rodrigue". Il est parachuté le 24 février 1944 avec Philippe DUCLOS "Christian", pour monter et diriger le réseau "Delegate", dont la mission consiste à étoffer le réseau "Butler" ainsi qu'à couper les communications entre la Bretagne et le reste de la France. Cependant, le réseau Butler est tombé aux mains des Allemands depuis longtemps. Ils sont donc arrêtés dès l'atterrissage. Julien DETAL est déporté en août à Buchenwald (Weimar), Thuringe, DE. Numéro de prisonnier à Buchenwald (Weimar), Thuringe, DE: 12817. Il est exécuté le 10 septembre 1944, pendu au crématoire du camp. Distinction: Croix des Évadés (Sources: [25]; [32]; [79]; [517]; [665]; site "Special Forces Roll of Honour"; Archives départementales des Yvelines, FR; Moniteur belge n° 133-134 des lundi et mardi 14 mai 1946, page 4214)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_abroad/angleterre/DETAL_Julien_Theodore_Joseph_Marie_40060.htm
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GAILLOT Henri Hubert
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant mort en déportation - Weerstandslid overleden in deportatie
Naissance/Geboorte : Liège (Luik), LG, BE 1896-04-20; Décès/Overlijden : Groß-Rosen (aujourd'hui - huidig Rogoznica), Niederschlesien (Basse-Silésie - Neder-Silezië), PL 1944-03-01
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils d'Alexandre Nicolas (menuisier, né à Grivegnée, LG, BE) et Marie Catherine Josephine BOLLEN (sans profession, née à Liège, LG, BE) (Source [358]). En avril 1941, aux côtés du résistant François VALLÉE, il entra dans le réseau MOUNIER, ayant pour but d’établir un service de renseignement avec les forces britanniques basées à Malte et de saboter les installations ennemies. Il fut l’adjoint de François VALLÉE dans le secteur du sabotage. À deux reprises, de nuit, ils établirent la liaison entre la côte tunisienne et un sous-marin au large. En gare de Tunis, ils sabotèrent des locomotives de convois français livrés aux Italiens et destinés à la Tripolitaine. Dans la nuit du 7 au 8 juin 1941, il contribua au sabotage des cargos L’Achille et le Sirios qui coulèrent avec leur cargaison de minerais. Comme son camarade François VALLÉE, il fut repéré lors de ces sabotages, capturé puis emprisonné et rapidement identifié. Refusant de parler, il fut condamné à deux ans de détention et à la confiscation de tous ses biens comme François VALLÉE, arrêté peu de temps avant lui. Ils furent internés au camp de Teboursouk dans le sud tunisien puis lors du débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, et l’invasion allemande de la Tunisie, le commandant du camp accepta de transférer François VALLÉE et Henri Gaillot en Algérie. Rapidement libéré, il entra en contact à Alger avec des résistants gaullistes et décida alors de partir pour Londres où il parvint, via Gibraltar, en février 1943 en compagnie de VALLÉE. En relation étroite avec l’Intelligence Service et les services du colonel BUCKMASTER, chef de la section F du Special Operations Executive (SOE), il subit un entraînement de plusieurs semaines, près de Londres puis en Écosse. Lieutenant, son nom de guerre était Ignace et celui de code Deacon c’est-à-dire Diacre. Le 24 juillet 1943, il fut parachuté en Ille-et-Vilaine à Martigné-Ferchaud avec son opérateur radio Georges CLÉMENT, alias "Edmond", du réseau Parson dirigé par François VALLÉE qui avait installé son quartier général à Rennes, Ille-et-Vilaine, FR. Sa mission comportait plusieurs volets: accompagner l’opérateur radio Georges CLÉMENT "Édouard" (en tant que garde du corps et porteur de son poste, de place en place), sabotages (usines travaillant pour les Allemands, réservoirs de pétrole et transformateurs électriques), préparation de sabotages ferroviaires pour le débarquement. À la suite de plusieurs arrestations effectuées par la Gestapo, le réseau Parson infiltré fut démantelé au début de 1944. Henri GAILLOT se cacha et chercha à regagner Londres, mais à la suite d’une dénonciation auprès des Allemands, il fut arrêté par la Gestapo début février 1944, au moment de quitter Paris, avec François et son frère Robert VALLÉE (déporté et mort au camp de Dora). Emprisonné place des États-Unis à Paris, Henri GAILLOT fut transféré en juin 1944 en Basse-Silésie, dans la prison de Rawicz, avec un groupe de 17 officiers alliés de la section F (France) du SOE et François VALLÉE. Sur ordre d’Himmler, les officiers furent condamnés à mort et transportés en camion au camp de concentration de Gross-Rosen, sous-camp formel de Sachsenhausen (Basse-Silésie) où ils furent fusillés à une date inconnue, vraisemblablement en août-septembre 1944. Il reçut plusieurs décorations: Médaille Militaire - Croix de guerre 1939-1945 (Belgique) - Médaille de la Résistance - Ordre de Léopold (Belgique) - Mentionned in Despatches (Royaume-Uni). Son nom est gravé sur le mémorial des 104 agents de la section F du SOE "Morts pour la France" appelé Mémorial du SOE, des soldats du Commonwealth, à Valençay, Indre, FR et en Grande-Bretagne sur le Brookwood Memorial, Surrey, panneau 22, colonne 1. Au mémorial du camp de concentration de Gross-Rosen, situé près de Rogo?nica (Pologne), une plaque honore la mémoire des dix-neuf agents de la section F qui y ont été exécutés en août-septembre 1944, dont Henri Gaillot. Réalisée en granit local, en provenance d’une carrière où devaient travailler les détenus, elle a été élevée sur l’initiative du Holdsworth Trust (Source [691]).
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_bruxelles/ixelles/GAILLOT_Henri_Hubert_40066.htm
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GEELEN Pierre Albert Hubert
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant mort en déportation - Weerstandslid overleden in deportatie
Naissance/Geboorte : Rotem, LI, BE 1916-06-24; Décès/Overlijden : Buchenwald (Weimar), Thüringen (Thuringe - Thüringen), DE 1944-09-12
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Hendricus Hubertus (né à Hunsel, Limburg (Limbourg), NL) en Elisabeth SMEETS. Conjoint: Giselle SAILLARD (de nationalité britannique puis française). Une fille: Ghislaine (née le 23 août 1944 à Nottingham, UK); une jumelle, Mary, est morte dans les trois jours. Ouvrier; monteur-mécanicien. Domicilié à Bocholt, LI, BE. Agent secret recruté par le service secret britannique "Special Operations Executive", rattaché à la Section F. A servi sous le nom de Pierre GARDE. Lieutenant. Numéro de matricule: 3135547. Arrêté en avril 1944 et exécuté à Buchenwald (Weimar), Thuringe, DE le 12 septembre 1944. Numéro de prisonnier à Buchenwald (Weimer), Thuringe, DE: 14185. Sur le Mémorial britannique aux disparus de Brookwwod, Surrey, UK, son nom était à l'origine orthographié "GARDE P." (son nom lors de sa formation). Cette erreur a été corrigée en juillet 2021 (Sources: [25]; [229]; [665]; site "Special Forces Roll of Honour").

Biographie 1 : Académie de Reims

Pierre GEELEN, agent belge du réseau Carte, passé au service du réseau Physician-Prosper, puis recruté par le chef du réseau Possum, avait été renvoyé en septembre 1943 en Angleterre, où le capitaine DELLOYE de la Sûreté de l'État belge lui avait fait signer une déclaration par laquelle il s'engageait "à garder le secret le plus absolu" sur la façon dont il était arrivé en Angleterre. Bien que complètement brûlé et fiché par le SD, GEELEN a été renvoyé en France par le SOE quelques mois plus tard, après avoir reçu un entraînement en Écosse et avoir été promu au grade de lieutenant. La mission du groupe dont il faisait partie, était de faire sauter un bâtiment occupé par l'état-major allemand près d'Angers, Maine-et-Loire, FR, puis d'organiser un groupe de sabotage qui devait détruire les voies ferrées de la gare de triage de Saint-Pierre-des-Corps, Indre-et-Loire, FR, dans la banlieue de Tours, Indre-et-Loire, FR. Mais le 27 avril 1944, alors qu'ils cherchaient à entrer en contact avec la résistance locale, ils sont tombés sur un agent double, ont été arrêtés par la Gestapo et internés à Fresnes, Val-de-Marne, FR. Le 8 août 1944, Pierre GEELEN et ses deux camarades sont déportés au camp de Neue-Bremm à Sarrebruck, Saxe, DE, puis transférés le 17 août à Buchenwald (Weimar), Thuringe, DE, où il reçoit le matricule 14185 (matricule déjà attribué à un autre déporté décédé). Selon le Livre-mémorial des déportés de France, ils font partie d’un groupe de seize résistants, en majorité des agents SOE, qui sont pendus à Buchenwald (Weimar), Thuringe, DE le 10 septembre 1944.

Biographie 2 : Association Pour un Maitron des Fusillés et Exécutés (PMFE)

Le 19 juillet 1942, Pierre GEELEN quitta la Belgique et se rendit à Marseille avec l’espoir de rejoindre les Forces belges en Grande-Bretagne. Recruté au sein du réseau SOE (Special Operations Executive) Jean-Marie/Buckmaster par son compatriote André HEYERMANS, il reçut une instruction durant trois semaines pour la réception des parachutages. Il participa à des débarquements d’armes et à une mission à Bordeaux, ainsi qu’à des missions de liaison et de courrier entre Arles et Paris au service du réseau Carte créé par André GIRARD, franchissant avec succès à plusieurs reprises le ligne de démarcation.Passé au service du réseau SOE Physician-Prosper, Pierre GEELEN reçut pour mission en mars 1943 de prendre la direction du groupe d’Origny-en-Thiérache et d’organiser des opérations de parachutages dans le département de l’Aisne. De mars à juin 1943, il réceptionna 25 containers sur le territoire de la commune de Buire. Lorsqu’à la mi-juillet 1943, Dominique POTIER, capitaine de l’Armée de l’Air belge et chef de la Mission Martin, fut parachuté avec l’opérateur-radio Conrad LAFLEUR à Suxy en Belgique, Pierre GEELEN prit rapidement contact avec lui. Recherché par la Gestapo en tant qu’agent de liaison entre l’état-major parisien du réseau SOE Physician-Prosper et le groupe d’Origny-en-Thiérache, GEELEN s’était réfugié en Belgique et avait participé aux côtés d’un autre agent SOE, Walthère MARLY, à des réceptions de containers dans le secteur de Muno. Tous les deux se mirent à la disposition de Dominique POTIER. Ce dernier ne parvenant pas à obtenir de couverture pour sa mission en France où il devait implanter un réseau d’évasion dans la Marne, Pierre GEELEN lui fournit, ainsi qu’à Conrad LAFLEUR, des papiers d’identité, des certificats de travail et des cartes de ravitaillement français. Le 17 août 1943, Pierre GEELEN rejoignit Dominique POTIER à Fismes (Marne) et s’installa chez Raymond GALLET quelques jours, avant de trouver une chambre dans un hôtel. Interpellé dans la rue par deux Feldgendarmes, il réussit à leur échapper. Il continua cependant à participer à la recherche de terrains d’atterrissage susceptibles d’être homologués par la RAF et à effectuer des missions de liaison à Paris et à Reims. Conscient que GEELEN était complètement brûlé et que sa présence à Fismes mettait en danger son équipe, Dominique POTIER décida de l’exfiltrer par avion Lysander vers l’Angleterre au cours de la nuit du 12 au 13 septembre 1943. Après avoir reçu un entraînement en Écosse, Pierre GEELEN fut intégré à l’équipe du capitaine Marcel LECCIA et du lieutenant Élisée ALLARD, agents du réseau Labourer/Buckmaster. Parachutés sur le territoire de la commune de Néret (Indre) dans la nuit du 5 au 6 avril 1944, leur mission était de faire sauter un bâtiment occupé par l’état-major allemand près d’Angers (Maine-et-Loire), puis d’organiser un groupe de sabotage dont l’objectif était de détruire les voies ferrées de la gare de triage de Saint-Pierre-des-Corps, dans la banlieue de Tours (Indre-et-Loire). Le 27 avril 1944, alors qu’ils cherchaient à entrer en contact avec la résistance locale, ils tombèrent sur un agent double, furent arrêtés par la Gestapo dans l’école de Briantes (Indre) où ils étaient hébergés depuis leur parachutage en France. Transférés dans la région parisienne, ils furent internés à la prison de Fresnes. Selon le Livre-mémorial des déportés de France, Pierre GEELEN et ses deux camarades ont été déportés en Allemagne par le convoi 260 parti de la gare de l’Est le 8 août 1944 et arrivé le lendemain au camp de Sarrebruck-Neue-Bremm. Ils ont été transférés le 17 août à Buchenwald, où Pierre GEELEN a reçu le matricule 14 185 (matricule déjà attribué à un autre déporté décédé). Tous les trois ont été pendus à Buchenwald en même temps qu’une quinzaine d’agents du SOE le 14 septembre 1944, date retenue pour Pierre GEELEN par le JO du 14 août 2018. Le Livre-mémorial des déportés de France retient la date du 10 septembre 1944. En France, Pierre GEELEN a été homologué FFC au titre du réseau Jean-Marie/Buckmaster et le titre d’Interné-résistant lui a été décerné. En Belgique, il a été admis lieutenant ARA (Agent de Renseignement et d’Action) en 1950.

Pour une autre biographie, voir l'encyclopédie Wikipedia

Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_abroad/angleterre/GEELEN_Pierre_Albert_Hubert_84011.htm
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LEVENE Ionel Eugène ou/of Eugene Francis
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant mort en déportation - Weerstandslid overleden in deportatie
Naissance/Geboorte : Liège (Luik), LG, BE 1912-06-14; Décès/Overlijden : Flossenbürg, Bayern (Bavière - Beieren), DE 1945-03-29
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de David (soldat à l'armée anglaise, né à Whitechapel, Greater London, UK le 20 février 1898) et Marie Henriette Louise Eugénie FELINQUE (ouvrière modiste, née à Liège, LG, BE le 29 octobre 1892, mariage le 8 novembre 1919 à Liège, LG, BE). Aussi connu sous le noms de Eugene Francis FELANGUE. Marié, deux enfants: un garçon et une fille. Résistant, agent du service secret britannique Special Operations Executive (S.O.E.), section F du réseau "Buckmaster", sous le grade de lieutenant, matricule 235918. Lors de la mission SCULLION 1, il fait partie du groupe d'officiers qui, sous le commandement de Hugh DORMER, sont parachutés dans la nuit du 18 au 19 avril 1943, en vue de perpétrer un attentat contre l'usine de pétrole synthétique des Télots à Autun. Trouvant l'usine trop bien gardée, ils renoncent, et reviennent grâce à la filière VIC1. Cependant, Hugh DORMER demande à réessayer. Lors de la mission SCULLION 2, l'équipe réussit à poser les engins, sans faire beaucoup de dégâts. Deux membres (DORMER et un sergent) parviennent à s'échapper après l'action. Les autres sont arrêtés au retour. Il fut incarcéré à la prison de Fresnes, Val-de-Marne, FR. Il fut ensuite transféré en Allemagne ke 9 avril 1944, incarcéré au secret au bunker du camp de concentration de Flossenbürg, Bavière, DE et exécuté par pendaison le 29 mars 1945 dans la cour de ce même bunker (Sources: [703]; Special Forces Roll of Honour)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_abroad/angleterre/LEVENE_Ionel_Eugene_84029.htm
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Monuments
Personnes mentionnées sur les monuments

Monumenten
Op de monumenten genoemde mensen