Monumenten aan kruispunt De Patriot, Herne (Hérinnes-lez-Enghien)

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BEECKMAN Joseph

Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant tombé au combat - Weerstandslid gesneuveld in het gevecht
Naissance/Geboorte : Enghien - Edingen, HT, BE 1926-04-11; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Résistant, membre des Partisans armés (P.A.). Tué Geraardsbergsesteenweg (chaussée de Grammont) à Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE le 3 septembre 1944. Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Source: Source [694]; Témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: http://www.bel-memorial.org/photos_hainaut/enghien/BEECKMAN_Joseph_24633.htm
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BENZONI Luigi
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Clusone, Lombardia (Lombardie - Lombardije), IT 1910-05-07; Décès/Overlijden : Herne (Hérinnes-lez-Enghien), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Source: Source [694]; Témoignage de Jean BEKE)
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BERNARD Albert Léopold Ghislain
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Enghien - Edingen, HT, BE 1916-09-16; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Joseph Emile (ajusteur, né à Braine-le-Comte, HT, BE) et Rosa Leona Ghislaine BERSIPONT (née à Enghien, HT, BE). Tué en même temps que son père. Tué chaussée de Grammont, au lieu-dit Smeiersmark, à Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE. Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Source: Source [694]; Témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/enghien/BERNARD_Albert_Leopold_Ghislain_24638.htm
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BERNARD Joseph Emile
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Braine-le-Comte ('s Gravenbrakel), HT, BE 1896-08-01; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Emile Joseph (manœuvre, né à Marchienne-au-Pont, HT, BE) et Leona Flore Alphonsine ANTOINE (née à Soignies, HT, BE). Père de Albert, tué dans les mêmes circonstances que son fils. Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Source: Source [694]; Témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/enghien/BERNARD_Joseph_Emile_24639.htm
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CLERBOIS Sylvain Ghislain ou/of Georges
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Hoves, HT, BE 1897-06-10; Décès/Overlijden : Petit-Enghien - Lettelingen, HT, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Liévin Théophile (domestique de ferme, né à Marcq, HT, BE) et Maria Célina BAUDOUIN (ménagère, née à Marcq, HT, BE). Tué Chaussée Brunehault à Petit-Enghien - Lettelingen, HT, BE. Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Source: Source [694]; Témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/hoves/CLERBOIS_Sylvain_Ghislain_24640.htm
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
DANAU Firmin Jan Baptist
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Herfelingen, VB, BE 1901-07-15; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Victor (metser, geboren te Kester, VB, BE) et Maria Leonia THIELS (dagloonster, geboren te Herfelingen, VB, BE). Tué chaussée de Grammont, au lieu-dit Smeiersmark, à Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE. Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [358]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_vlaams_brabant/herfelingen/DANAU_Firmin_Jan_Baptist_24642_01.htm
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
DANAU Julien
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Kester, VB, BE 1892-04-21; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Petrus Josephus (scieur, né à Kester, VB, BE) et Joanna Maria DESLAGMULDER (couturière, née à Kester, VB, BE). Tué chaussée de Grammont, au lieu-dit Smeiersmark, à Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE. Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [358]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_vlaams_brabant/kester/DANAU_Julien_24641.htm
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
DEWILDE Cyrille
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Waregem, WV, BE 1880-02-26; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Charles (ouvrier) et Clemence VERBEKE (journalière). Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources [21]; [358]; [501]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_west-vlaanderen/waregem/DEWILDE_Cyrille_24643.htm
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
MARTENS Albert
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : ; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Source: témoignage de Jean BEKE)
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MARTENS Alphonse Richard
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : ; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Source: témoignage de Jean BEKE)
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MERTENS Joseph Adrien Lucien, dit Adrien
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant tombé au combat - Weerstandslid gesneuveld in het gevecht
Naissance/Geboorte : Marcq - Mark, HT, BE 1917-05-25; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Léonard (ouvrier chargeur, né à Tollembeek, VB, BE) et Marie Euphrasie Clémentine DEVEL (ménagère, née à Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE). Jeune père de famille. Résistant, membre des Partisans armés (P.A.). Tué Geraardsbergsesteenweg (chaussée de Grammont) à Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE le 3 septembre 1944. Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Source: Source [694]; Témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/marcq/MERTENS_Joseph_Adrien_Lucien_24635.htm
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PAUPORTE Léon Albert
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Pommeroeul, HT, BE 1919-08-03; Décès/Overlijden : Enghien - Edingen, HT, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Victor Joseph (cultivateur, né à Pommeroeul, HT, BE) et Alicia SENELLE (ménagère, née à Ville-Pommeroeul, HT, BE). Domicilié à Ixelles - Elsene, BR, BE. Décédé le 3 septembre 1944 à l'hôpital d'Enghien, HT, BE. Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [358]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_bruxelles/ixelles/PAUPORTE_Leon_Albert_83275.htm
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PEREMANS Augustinus ou/of Auguste
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Herfelingen, VB, BE 1892-02-08; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Petrus Josephus et Maria Theresia BORREMANS. Conjoint: Marguerite VAN WILDER. Auguste PEREMANS et son fils Joseph furent tués en semble le 3 septembre 1944. Ce 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [517]; souvenir pieux; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_vlaams_brabant/herfelingen/PEREMANS_Auguste_83277.htm
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
PEREMANS Joseph Pierre
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Herne (Hérinnes-lez-Enghien), VB, BE 1923-12-18; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils célibataire de Augustinus et Marguerite VAN WILDER. Joseph et son père furent tués ensemble le 3 septembre 1944. Ce 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [517]; souvenir pieux; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_vlaams_brabant/herne/PEREMANS_Joseph_Pierre_83276.htm
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
RENIERS Raymond
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1910-08-07; Décès/Overlijden : Herne (Hérinnes-lez-Enghien), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Theophilis (houilleur, né à Oetingen, VB, BE) et Celina LOSTERMANS (landbouwster, geboren te Vollezele, VB, BE. Conjoint: Zoé ALLEBOSCH (née à Herfelingen, VB, BE). Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [517]; doodsprentje; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: http://www.bel-memorial.org/photos_hainaut/enghien/RENIERS_Raymond_24651.htm
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
SLINGENEYER Arthur Hubert Ghislain
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Enghien - Edingen, HT, BE 1884-10-26; Décès/Overlijden : Petit-Enghien - Lettelingen, HT, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Joseph Hubert Ghislain (ouvrier cordonnier, né à Enghien, HT, BE) et Victorine DEBONTRIDDER (ménagère, née à Herne, VB, BE). Conjoint: Rosa VANHOLDER. Six enfants, dont Samuel, tué dans les mêmes circonstances que son père. Tué chaussée de Bruxelles à Petit-Enghien - Lettelingen, HT, BE le 3 septembre 1944. Ce jour-là, à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [517]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/enghien/SLINGENEYER_Arthur_Hubert_Ghislain_24652.htm
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SLINGENEYER Samuel
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Petit-Enghien - Lettelingen, HT, BE 1929-03-04; Décès/Overlijden : Petit-Enghien - Lettelingen, HT, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Arthur Hubert Ghislain et Rosa Hubertine Ghislaine VANHOLDER. Tué dans les mêmes circonstances que son père, chaussée Brunehault à Petit-Enghien - Lettelingen, HT, BE le 3 septembre 1944. Ce jour-là, à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [517]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
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STAMPE Charles Lucien
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Anderlecht, BR, BE 1897-03-21; Décès/Overlijden : Enghien - Edingen, HT, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Michel (fabricant d'eau gazeuse, né à Bruxelles, BR, BE) et Séraphine LEYSSENS (sans profession, née à Petit-Enghien, HT, BE). Décédé à l'hôpital d'Enghien le 3 septembre 1944. Ce jour-là, à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [358]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/enghien/STAMPE_Charles_Lucien_83281.htm
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VANAUDENHOVE Albert Fortuné
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Herfelingen, VB, BE 1901-06-19; Décès/Overlijden : Enghien - Edingen, HT, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Camillus (cultivateur, geboren te Herne (Hérinnes-lez-Enghien), VB, BE) et Marie Octavie BLONDIAU (cultivatrice, née à Herfelingen, VB, BE). Domicilié à Herfelingen, VB, BE. Décédé à l'hôpital d'Enghien le 3 septembre 1944. Ce jour-là, à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [358]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_vlaams_brabant/herfelingen/VANAUDENHOVE_Albert_Fortune_83282.htm
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VANDERCAMMEN Louis Guillaume Ghislain
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant tombé au combat - Weerstandslid gesneuveld in het gevecht
Naissance/Geboorte : Enghien - Edingen, HT, BE 1910-01-30; Décès/Overlijden : Herne (Hérinnes-lez-Enghien), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Guillaume Hubert Ghislain (tailleur d'habits, né à Enghien - Edingen, HT, BE) et Marie Louise Hélène VAN ROSSOM (née à Bruxelles, BR, BE). Résistant, membre des Partisans armés (P.A.). Tué Geraardsbergsesteenweg (chaussée de Grammont) à Herne (Hérinnes-lez-Enghien), VB, BE le 3 septembre 1944. Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/enghien/VANDERCAMMEN_Louis_Guillaume_Ghislain_24636.htm
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VANDERROOST Laurent
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1919; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Broer van Lucien, ook gesneuveld op 3 september 1944. Oud-strijder 1940. Slachtoffer van de strijd voor de bevrijding van Edingen, HT, BE op 3 september 1944. Laatste rustplaats: Sint-Pieters-Kapelle, VB, BE, gemeentelijke begraafplaats, familiegraf. Enghien, HT, BE, dimanche 3 septembre 1944. Au matin, la BBC avait annoncé l'arrivée de l'armée anglaise. La population les attendait avec impatience. Des Partisans Armés d'Enghien, HT, BE et de Bassilly, HT, BE étaient chargés de la garde du carrefour dit Patriot (à la limite entre Herne (Hérinnes-lez-Enghien), VB, BE, Enghien, HT, BE et Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE), pour observer le mouvement des troupes allemandes en pleine retraite. Vers 13h, jonction entre des résistants et un véhicule anglais (blindé léger de reconnaissance) en provenance de Geraardsbergen (Grammont), OV, BE. Une colonne motorisée allemande arrivait d'Enghien, HT, BE. Sans grande peine, cette colonne composée en partie de véhicules de la Croix Rouge s'est rendue et une centaine de soldats allemands ont été enfermés dans une grange voisine. Les Anglais devant poursuivre leur route, ils ont laissé la garde des prisonniers aux résistants. Les véhicules allemands, vides, étaient restés le long de la route. Certains habitants des environs, accourus, ont essayé de prendre les armes des Allemands et surtout leurs réserves de nourriture. Certains voulaient les insignes de quelques soldats et officiers. C'est alors qu'est arrivée l'arrière-garde. Une colonne escortée par une unité S.S. quittant Enghien, HT, BE est passée par le Patriot. Ils ont constaté que les véhicules avaient été désertés et pillés, et ils virent des civils s'encourir. Les S.S. ont alors tiré dans tous les sens. Ils ont libéré leurs compatriotes et se sont heurtés aux partisans armés. Durant les combats, à Enghien, HT, BE, quelqu'un a demandé une intervention au commandant d'un véhicule blindé qui traversait la ville en direction de Bruxelles, BR, BE. Il ne pouvait se détourner de sa progression, mais a pris contact par radio avec des avions de la R.A.F. qui ont ensuite mitraillé les Allemands, les obligeant ainsi à s'éloigner du lieu-dit Patriot. Le tout a duré presque deux heures. Une vingtaine de soldats allemands ont trouvé la mort en cet endroit. Certains ont été enterrés provisoirement au cimetière d'Enghien, d'autres ont été emportés par leur armée. Le mercredi 6 septembre, 25 victimes civiles belges, dont 22 morts au carrefour du Patriot, ont été enterrés au cimetière d'Enghien, HT, BE. Plus tard, certains d'entre eux furent transférés aux cimetières de leurs villages (Source: Page Facebook des Partisans Armés de Belgique)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: http://www.bel-memorial.org/photos_hainaut/enghien/VANDERROOST_Laurent_24655.htm
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VANDERROOST Lucien
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Herne (Hérinnes-lez-Enghien), VB, BE 1924-03-08; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Echtgenote: Elisa VAN MULDER. Broer van Laurent, ook gesneuveld op 3 september 1944. Slachtoffer van de strijd voor de bevrijding van Edingen, HT, BE op 3 september 1944. Laatste rustplaats: Sint-Pieters-Kapelle, VB, BE, gemeentelijke begraafplaats, familiegraf. Enghien, HT, BE, dimanche 3 septembre 1944. Au matin, la BBC avait annoncé l'arrivée de l'armée anglaise. La population les attendait avec impatience. Des Partisans Armés d'Enghien, HT, BE et de Bassilly, HT, BE étaient chargés de la garde du carrefour dit Patriot (à la limite entre Herne (Hérinnes-lez-Enghien), VB, BE, Enghien, HT, BE et Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE), pour observer le mouvement des troupes allemandes en pleine retraite. Vers 13h, jonction entre des résistants et un véhicule anglais (blindé léger de reconnaissance) en provenance de Geraardsbergen (Grammont), OV, BE. Une colonne motorisée allemande arrivait d'Enghien, HT, BE. Sans grande peine, cette colonne composée en partie de véhicules de la Croix Rouge s'est rendue et une centaine de soldats allemands ont été enfermés dans une grange voisine. Les Anglais devant poursuivre leur route, ils ont laissé la garde des prisonniers aux résistants. Les véhicules allemands, vides, étaient restés le long de la route. Certains habitants des environs, accourus, ont essayé de prendre les armes des Allemands et surtout leurs réserves de nourriture. Certains voulaient les insignes de quelques soldats et officiers. C'est alors qu'est arrivée l'arrière-garde. Une colonne escortée par une unité S.S. quittant Enghien, HT, BE est passée par le Patriot. Ils ont constaté que les véhicules avaient été désertés et pillés, et ils virent des civils s'encourir. Les S.S. ont alors tiré dans tous les sens. Ils ont libéré leurs compatriotes et se sont heurtés aux partisans armés. Durant les combats, à Enghien, HT, BE, quelqu'un a demandé une intervention au commandant d'un véhicule blindé qui traversait la ville en direction de Bruxelles, BR, BE. Il ne pouvait se détourner de sa progression, mais a pris contact par radio avec des avions de la R.A.F. qui ont ensuite mitraillé les Allemands, les obligeant ainsi à s'éloigner du lieu-dit Patriot. Le tout a duré presque deux heures. Une vingtaine de soldats allemands ont trouvé la mort en cet endroit. Certains ont été enterrés provisoirement au cimetière d'Enghien, d'autres ont été emportés par leur armée. Le mercredi 6 septembre, 25 victimes civiles belges, dont 22 morts au carrefour du Patriot, ont été enterrés au cimetière d'Enghien, HT, BE. Plus tard, certains d'entre eux furent transférés aux cimetières de leurs villages (Source: Page Facebook des Partisans Armés de Belgique)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: http://www.bel-memorial.org/photos_hainaut/enghien/VANDERROOST_Lucien_24656.htm
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VANGEYTE Georges Pierre
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Louvroil, Nord, FR 1900-09-24; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Alphonse (journalier, né à Enghien, HT, BE) et Zélie BAILLY (ménagère). Conjoint: Hélène Louisa Ghislaine DECOSTER (née le 8 août 1902 à Enghien, HT, BE; mariage le 28 décembre 1923 à Enghien, HT, BE. Huit enfants. Ouvier houilleur. Tué chaussée de Grammont, au lieu-dit Smeiersmark, à Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE le 3 septembre 1944. Ce jour-là, à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [517]; Archives départementales du Nord, FR; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/marcq/VANGEYTE_Georges_Pierre_24657.htm
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
VANHOLDER Victor Joseph Emile Clément
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant tombé au combat - Weerstandslid gesneuveld in het gevecht
Naissance/Geboorte : Bassilly (Zullik), HT, BE 1919-08-20; Décès/Overlijden : Halle (Hal), VB, BE 1944-09-04
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Résistant, Commandant de bataillon chez les Partisans armés (P.A.), blessé, le 3 septembre 1944, en combattant à Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE à la tête de ses hommes au lieu-dit "De Patrioot". Décédé à la clinique Sainte-Marie à Halle (Hal), VB, BE le 4 septembre 1944. Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote". Dernière sépulture: Bassilly (Zullik), HT, BE (Sources [205]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/bassilly/VAN_HOLDER_Victor_22856.htm
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
WAUTERS Jean Baptiste
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : ; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten:
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
WEVERBERGH Omer Joseph
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : Marcq - Mark, HT, BE 1897-03-30; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Fils de Edouard Joseph (candidat notaire, né à Marcq, HT, BE) et Marie Lucie DANNEAU (née à Marcq, HT, BE). Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [358]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/marcq/WEVERBERGH_Omer_Joseph_24658.htm
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
WIELEMANS Théophike
Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte : ; Décès/Overlijden : Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Source: Témoignage de Jean BEKE)
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten:
Rendre hommage à cette personne - Een hulde brengen aan deze persoon
 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

Monuments
Personnes mentionnées sur les monuments

Monumenten
Op de monumenten genoemde mensen