Monument aux femmes résistantes et à leurs enfants (monument Ravensbrück) - Monument aan de vrouwen uit de weerstand en aan hun kinderen (Ravensbrück monument), Woluwe-Saint-Lambert - Sint-Lambrechts-Woluwe

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BERVOETS Marguerite

Conflit/Conflict: 1940 - 1945; Statut/Statuut: Résistant mort pour la patrie - Weerstandslid gesneuveld voor het vaderland
Naissance/Geboorte : La Louvière, HT, BE 1914-03-06; Décès/Overlijden : Wolfenbüttel, Basse-Saxe - Nedersaksen, DE 1944-08-08
Grade - Régiment/Graad - Regiment :
Plus d'infos/Meer info: Le 7 août 1944 Marguerite BERVOETS fut décapitée à la hache dans la prison de Wolfenbüttel. Marguerite Marie Joséphine BERVOETS naquit le 6 mars 1914 à La Louvière. Dès les premiers mois de 1941, elle fit partie des mouvements organisés par la Résistance. Son activité y fut débordante. Par ses seuls moyens, à l'aide d'un matériel rudimentaire, elle fait paraître un hebdomadaire clandestin: La Délivrance. Elle fait partie de l'armée secrète. D'abord, elle fut chargée d'obtenir et de transmettre au groupement de Bruxelles des renseignements divers: troupes en garnison, passages de troupes, de matériel, de trains, puis elle devint agent de liaison entre les groupements de Résistance de Lille et de Tournai. Tandis qu'elle recrutait de nouveaux membres pour le groupement dont elle faisait partie, elle consacrait tout son dévouement à placer en lieux sûrs les parachutistes alliés, qui, descendus dans le Nord de la France, étaient chargés d'établir un réseau serré et efficace d'espionnage en vue du débarquement. Il lui parvint tout un arsenal d'armes de guerre, dont elle pourvoyait ceux qui se chargeaient de supprimer les traîtres particulièrement dangereux. En août 1942, Marguerite reçoit l'ordre de se procurer des photographies du champ d'aviation de Chièvres. Elle part avec Melle Cécile de Tournay, autre membre de la Résistance tournaisienne, afin de remplir sa mission. Vers 11 heures, alors qu'elles s'emploient à photographier le champ, un Allemand surgit d'un fourré où il s'était dissimulé, arrête les deux jeunes femmes, qu'il conduit devant un officier, lequel procède à un interrogatoire serré. L'officier allemand décide de procéder à une perquisition au domicile des inculpées. Rien n'est découvert au domicile de Melle de Tournay. Par contre, tout l'arsenal fut mis au jour dans l'appartement de Marguerite. Elles furent alors, toutes deux, conduites à Ath puis à Tournai, où elles comparurent devant un tribunal allemand; après quoi, elles furent incarcérées à la prison de Mons. En juin 1943, Marguerite et sa compagne, Cécile de Tournay, quittaient la prison de Mons pour l’Allemagne par le convoi du 13 juin 1943. Elles vécurent six mois à la prison d’Essen. En janvier 1944, à la suite des bombardements aériens infligés à Essen, la prison fut évacuée. Marguerite et Melle de Tournay furent, avec d’autres prisonnières politiques, internées au camp de Mesum, non loin de Munster. Le 15 mars, Marguerite et son amie furent transportées à la prison de Leer, pour y être jugées. Le mardi 22 mars 1944, l’heure du jugement est arrivée: BERVOETS condamnée à mort et DETOURNAY à 8 ans de travaux forcés. Le soir même du jugement, les deux amies furent définitivement séparées. Marguerite fut dirigée vers une destination qu’il n’est pas possible, aujourd’hui, de préciser. Cependant, le 22 avril 1944, Mme CARLIER, d’Hornu, qui fut une des compagnes de Marguerite à la prison de Mons, la rencontra à la gare d’Osnabrück. Elles firent temporairement partie d’un même convoi qui les mena à Brême. Il semble que Marguerite fut ensuite dirigée de Brême vers Brunswick, où elle aurait séjourné à la prison de la Gestapo. Et c’est le 7 août 1944, vers 13 heures, qu’elle fut emmenée à Wolfenbüttel. À 18h34’, elle fut décapitée. Elle fut ensuite inhumée au cimetière de Wolfenbüttel. Le samedi 23 août 1947, à la tombée du soir, les restes de Marguerite BERVOETS, ramenés d’Allemagne quelques semaines plus tôt et déposés à l’hôpital civil de Mons, furent transférés solennellement à l’hôtel de ville. Le dimanche 24 août 1947 eurent lieu les funérailles officielles. C’est au centre de la pelouse d’honneur réservée au héros de la guerre dans le cimetière de Mons que Marguerite repose désormais. Elle reçut à titre posthume les décorations suivantes: Croix de Chevalier de l’Ordre de Léopold II avec palme, Croix de guerre avec palme, Médaille commémorative 1940-1945 et Médaille de la Résistance (Source [53]). L'Athénée royal de Mons, où elle termina ses humanités, porte son nom. Des rues portent son nom à Bruxelles, à Mons et aussi à Guyancourt, près de Paris. Pour plus d'informations et de photos, visiter le site de la Maison du Souvenir
Photos et autres documents/Foto's en andere documenten: http://www.bel-memorial.org/photos/BERVOETS_Marguerite_4692.htm
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Monuments
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