HANSEN Jean
Conflit/Conflict: 1940 - 1945
Statut/Statuut: Fusillé - Gefusilleerd
Naissance/Geboorte: Seraing, LG, BE 1921-08-20
Décès/Overlijden: Liège (Luik), LG, BE 1944-01-11
Grade/Régiment - Graad/Regiment:
Plus d'infos/Meer info: Etudiant à la faculté de médecine de l'ULG. Commandant du 1er Bataillon liégeois des Partisans Armés. Malgré son jeune âge, promu commandant de bataillon grâce à ses qualités lors des différentes actions de sabotage. Capitaine de l'Armée belge des Partisans. Arrêté le 15 novembre 1943 sur dénonciation alors qu'il était en service commandé, il sera fusillé à la Citadelle de Liège et inhumé à l'enclos national des fusillés de la Citadelle de Liège. Dernière sépulture: Seraing, LG, BE, cimetière des biens communaux, caveau familial (Sources [1]; [96]; [372]). L’étudiant Jean HANSEN (nom de guerre "Lieutenant") de Seraing est emprisonné en novembre 1943 à la Prison de Saint-Léonard à Liège. À 19 ans, il était entré à l’Armée Belge des Partisans. Dès 1941, les premiers groupes armés sont organisés dans la région de Liège. Jean HANSEN travaille avec le célèbre vulcanologue Haroun TAZIEFF. Le 15 novembre 1943, il est en troisième candidature en médecine, au retour d’une mission, un petit groupe de partisans se replie d’Angleur sur Seraing. Tout à coup, des autos allemandes dans lesquelles se trouvait probablement un dénonciateur, arrivèrent en sens inverse. Ils se retrouvèrent à la prison Saint Léonard. Jean fut pendu cinq fois par les bras ramenés dans le dos et frappé chaque fois jusqu’à l’évanouissement. Au conseil de guerre allemand, Jean HANSEN fut défendu par Me Musch. Quatre prévenus étaient présents : Jean HANSEN, Ludovic JACOB, Pierre OTTOGALLI et Gerard RUYSEN. Jean HANSEN, Ludovic JACOB et Gerard RUYSEN furent condamnés à mort. Après le verdict, les parents purent aller les voir de temps en temps dans cette sinistre salle d’attente de la mort que beaucoup de patriotes ont connue. Un jour, l’entrevue et le colis furent refusés par l’officier allemand de service avisant la famille de l’exécution de Jean et de ses deux compagnons à la citadelle de Liège. Les trois jeunes compagnons avaient décidé d’être inhumés ensemble. Mais les parents des deux autres ont préféré la pelouse d’honneur. Et voilà pourquoi, aux Biens Communaux, cent mètres plus bas que la tombe de Julien LAHAUT, reposent ensemble dans le caveau familial Jean HANSEN et ses parents (T. DEJACE dans "Chroniques de la résistance", n° 8 déc. 1982 p.50-52). Cassian LOHEST publiera en 1945 "La défense des Belges devant le Conseil de Guerre allemand" (Editions Pax, 343 pages). En voici quelques extraits. L’affaire HANSEN, JACOB, RUYSEN. Le 22 novembre 1943, comparaissent devant le Conseil de guerre de Liège HANSEN Jean, étudiant en médecine, Ludovic JACOB, soldat de carrière, OTTOGALLII Pierre, radio-technicien italien, et Gerard RUYSEN, employé. Des primes astronomiques avaient été promises à ceux qui donneraient des indications permettant de retrouver les coupables des principaux actes de sabotage dans la région de Liège et la Gestapo du Boulevard d’Avroy avait mis en chasse ses plus fins limiers. Il s’agissait entre autres du sabotage des cabines de la gare des Guillemins et d’Angleur. L’acte d’accusation invoquait: 1° la détention d’armes et d’explosifs ; 2° menées bolchevistes ; 3° actes de violence contre l’armée allemande. "L’accusé HANSEN s’était déjà nourri avant la guerre de théories communistes et garda contact avec le parti du même nom, même après son interdiction par les Autorités allemandes. Affilié depuis janvier 1943 au F.I., il s’était occupé tout d’abord de la distribution de tracts clandestins. De mars à mai 1943 il avait remplacé le chef d’un groupe de terroristes qui portait le nom de guerre "Kid". Lui-même se faisait appeler le "Lieutenant". Le nom de guerre de l’accusé RUYSEN était "Ruisseau". Le 31 octobre 1943 les accusés susdits se rendirent en camion-automobile à la cabine d’aiguillage de la gare d’Angleur. L’un d’eux appelé "Ernest" avait une mitraillette et, afin de donner le change aux sentinelles allemandes, portait un képi de chemin de fer et un brassard. Lorsque la sentinelle allemande voulait s’enquérir de leur identité, ils tirèrent brusquement les revolvers de leur poche, tinrent la sentinelle en respect et la forcèrent à remettre son fusil et sa grenade à main. Le but poursuivi par les saboteurs était incontestablement d’empêcher d’acheminer des réserves vers le front de l’ouest. Le tribunal fit introduire le soldat allemand qui avait été désarmé lors de l’attentat d’Angleur. La sentinelle raconte comment HANSEN et JACOB lui mirent le pistolet "vor der Nase". M. le bâtonnier MUSCH constate que les accusés n’ont pas été mus par un sentiment de haine antiallemande. Il n’en cite comme preuve que leur attitude vis-à-vis de la sentinelle : lorsqu’ils constatèrent que l’Allemand souffrait de rhumatismes dans les jambes, ce qui l’empêchait de courir, ils placèrent expressément à la charge d’explosifs un cordon plus long afin de donner au soldat le temps suffisant pour se mettre à l’abri ». (Source : Blog hachhach)
Photo/Foto: https://bel-memorial.org/photos_liege/seraing/HANSEN_Jean_11291.htm
Monument/Gedenkteken: Mémorial aux universitaires liégeois morts pendant les deux guerres, Commune/Gemeente: Liège (Luik)
††† RENDRE HOMMAGE À CETTE PERSONNE - EEN HULDE BRENGEN AAN DEZE PERSOON †††
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Fille de Reine BORMS qui connut Jean HANSEN. Membre des PA, arrêtée en avril 44 - envoyée au camp de Ravensbrück
Message posté le 2021-03-14 par Anne DUCHAINE, Evere, Belgium
Bericht geplaatst op 2021-03-14 door : Anne DUCHAINE, Evere, Belgium
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Modeste hommage de la part du gestionnaire du site. Bescheiden hulde vanwege de webmaster van de site
Message posté le 0000-00-00 par Danny, Arlon, Belgique - België
Bericht geplaatst op 0000-00-00 door : Danny, Arlon, Belgique - België
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