WEVERBERGH Omer Joseph
Conflit/Conflict: 1940 - 1945
Statut/Statuut: Victime civile - Burgerlijk slachtoffer
Naissance/Geboorte: Marcq - Mark, HT, BE 1897-03-30
Décès/Overlijden: Sint-Pieters-Kapelle (Saint-Pierre-Capelle), VB, BE 1944-09-03
Grade/Régiment - Graad/Regiment:
Plus d'infos/Meer info: Fils de Edouard Joseph (candidat notaire, né à Marcq, HT, BE) et Marie Lucie DANNEAU (née à Marcq, HT, BE). Le 3 septembre 1944 à 12 heures 30, un blindé de reconnaissance de la "Household Cavalery", venant de la Chaussée de Grammont, avait rejoint les résistants qui se trouvaient au "Patriote". C'est alors qu'une colonne allemande motorisée, qui occupait le Collège Saint-Augustin, transformé pour l'occasion en hôpital de campagne, quittait ces lieux, en direction de Herne. En arrivant à hauteur du "Patriote", les Allemands se sont trouvés nez-à-nez avec le blindé anglais qui, sans grande difficulté fit prisonnière la colonne ennemie. Les véhicules restèrent le long de la route et une centaine de prisonniers furent enfermés dans la grange attenant à la maison "Van Rooy". Avant de repartir, pour continuer leur mission, le commandant du char de combat qui avait dirigé l'opération, confia les prisonniers à la garde des résistants. Entre-temps, d’autres "Partisans Armés", ainsi que des civils, sont venus s'ajouter vers 13 heures 30 au petit groupe de résistants déjà sur place. Certains se sont emparés des armes ayant appartenu aux prisonniers, tandis que d'autres, visitèrent les camions restés sur la route pour s'approprier les vivres qu'ils contenaient. Ce fut alors le drame. Une seconde colonne allemande, escortée de "SS" est arrivée sur les lieux, venant de la ville. Elle était probablement l'arrière garde de celle arrêtée par le char anglais. Ils remarquèrent les véhicules abandonnés sur la route ainsi que les gens, qui, à leur approche, se sauvaient pour se mettre à l'abri de l'attaque des "SS" qui délivrèrent les prisonniers retenus dans la grange et ce fut le massacre. Ce combat fut la cause d'un carnage qui fit parmi les résistants trois morts et deux blessés graves. Ils furent transportés, l'un à la clinique de Halle où il mourut quelques heures plus tard, suite à ses blessures. L'autre fut transporté à la clinique d'Enghien où il survécut par miracle, à ses blessures. Les autres victimes étaient pour la plupart des civils qui n'avaient reçu aucune mission pour se trouver là. Ils avaient tout simplement entendu dire que les anglais étaient au "Patriote". On apprit en ville qu’une bataille avait lieu dans la direction de Herne. Les chars alliés du "1er Bataillon des Welsh Guards" passaient déjà dans les rues de la cité. Il était alors 14 heures 30. Plusieurs personnes ont demandé aux occupants des chars de se diriger vers le lieu de combat mais ne pouvant se détourner de leur route, le commandant d'un blindé contacta par radio la "R.A.F." dont un chasseur mitrailla les Allemands. Les survivants partirent en déroute, laissant derrière eux du matériel de guerre, des vivres ainsi que les chevaux de la colonne allemande, abattus par l'aviation alliée. Les résistants qui se trouvaient dans la salle "Patria" se sont rendus vers l'endroit de la bataille mais ils furent arrêtés à mi-chemin dans leur progression par l'attaque de l'aviation. Ils durent constater en arrivant sur place, qu'il n'y avait plus grand-chose à faire, si ce n'est que sauver les blessés et ramasser les cadavres, qui furent transportés à l'hôpital d'Enghien. Pour plus d'informations, voir l'article "Le drame du Patriote" (Sources: [358]; [694]; témoignage de Jean BEKE)
Photo/Foto: https://bel-memorial.org/photos_hainaut/marcq/WEVERBERGH_Omer_Joseph_24658.htm
Monument/Gedenkteken: Monument aux morts des deux guerres, Commune/Gemeente: Enghien - Edingen
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