HERGENRATH
Souvenir des victimes de
l'explosion du viaduc de Hammerbrücke
Localisation: Site "Dorfarchiv Hauset". Inscriptions "ONT DONNÉ LEUR VIE POUR DIEU, LE ROI ET LA BELGIQUE EN REMPLISSANT LEUR DEVOIR À L'AUBE TRAGIQUE DU 10 MAI 1940 : [Huit noms, classés par régiment et ensuite, par grade puis par date de transfert vers le lieu d'origine] PAR MIRACLE, DEUX DES HÉROÏQUES DÉFENSEURS ONT ÉCHAPPÉ À LA MORT EN 1940. L'UN EST GRAND MUTILÉ." Informations complémentaires En mai 1940, une équipe du 3ème Génie, sous les ordres d'un officier, exécute des travaux qui consistent, en ordre principal, à encastrer des compassements dans la maçonnerie du viaduc et à ériger un corps de garde en béton sous la 8ème arche du pont. Ce corps de garde est inachevé: la toiture manque encore. Elle est remplacée provisoirement par deux couches de rondins de 30 cm de diamètre solidement amarrés. À 4 h 38, des avions, violant le territoire, se dirigent vers le corps de garde et l'ordre d’amorcer la destruction, émanant de l'officier de garde de Welkenraedt a été reçu. À 4 h 45, un avion passe en rase-motte au-dessus du viaduc au moment où arrive l'ordre de mise à feu immédiate. De nouveaux appareils passent à basse altitude au-dessus du viaduc et mitraillent la région. La garde est rassemblée dans le corps de garde en construction tandis que l'officier procède à la mise à feu. À 5 h, le pont saute en trois détonations successives. La première déflagration a ébranlé tout l'ouvrage; à la deuxième, d'énormes blocs de maçonnerie tombant d'une hauteur de 40 mètres défoncent le plafond de rondins; déjà l'officier et plusieurs hommes sont écrasés. La 3ème explosion provoque de nouveaux éboulements ensevelissant neuf des dix occupants. Bilan: 8 tués dont l'officier, un grièvement blessé et un indemne. Vu la présence dangereuse d'avions ennemis et l'ordre de mise à feu immédiate, le sautage de la destruction à distance de sécurité n'a pu se faire. La garde du viaduc d'Hergenrath n'a pas hésité à faire son devoir (Source: Comité d'Entente des Groupements Patriotiques de la Province de Liège dans leur revue VIGILO d'avril 2015). Aux premières heures de la déclaration de guerre par l'Allemagne nazie, l'armée belge est sur la brèche. Mission: faire sauter un maximum de ponts pour retarder la progressions des envahisseurs. À Hergenrath, LG, BE, le pont de Hammerbrücke, haut de deux étages, doit disparaître pour empêcher comme en 1914 son utilisation par l'ennemi acheminant du matériel lourd. Postés depuis la veille dans un abri sous le huitième pilier de l'ouvrage, dix soldats du 23e bataillon du Génie et du 1er régiment cyliste frontière casernés à Henri-Chapelle, LG, BE, déposent 150 kg de TNT. La déflagration est trop forte et l'ouvrage s'effondre sur l'abri. le sous-lieutenant Joseph PIROTTE, les soldats Albert LECLERC, Robert BAERT, Séraphin BOURGE, Jacques DEMOORTEL, Théo LANNOY, Joseph NIESSEN et le caporal TAVERNIERS y laissent leur vie. Un soldat s'en sortira indemne, tandis que le soldat Marcel RENARD restera sérieusement handicapé (Source: lavenir.net, 8 mai 2015). De grenswielrijders en de genie voeren de voorziene vernielingen uit. Bij het opblazen van de Hammerbrücke, een spoorviaduct te Hergenrath (Kelmis), loopt het verkeerd. Het vernielingsdetachement van het 23Gn brengt twee pijlers van het viaduct tot ontploffing maar heeft niet ingeschat dat het volledig viaduct zou instorten. Precies om 04u48 worden de beide springladingen aangezet. Het ganse viaduct bezwijkt in één enorme klap. Tussen peiler 8 en 9 van het viaduct bevindt zich de houten hut van het vernielingsdetachement van de genie en de ploeg van 3/II/1CyF die de alarmpost PA17 bemant. Het dak van de hut werd versterkt met een laag van 30cm rondhout, maar die kan de enorme steenmassa niet tegenhouden. Hierbij komen de Korporaal TAVERNIERS en de Soldaten BAERT, BOURGE, DEMOORTEL, LANNOY en NIESSENS om het leven. Er sneuvelen ook twee militairen van het 23Gn. De soldaten CHAVÉE en RENARD van het 1CyF hebben de instorting overleefd, maar Marcel RENARD zit vast onder de brokstukken. Een reddingsploeg van het Rode Kruis van Eupen onder leiding van hulpverlener Martin MÄGER komt enige tijd later toe en zich samen met enkele Duitse soldaten onmiddellijk aan het werk zodat de ongelukkige grenswielrijder rond 11u00 van onder het puin kan gehaald worden. In het Sankt-Nikolaus ziekenhuis van Eupen zal hij verzorgd worden voor meervoudige verwondingen (Bron [163]). Plus d'informations sur l'historique du viaduc: L'ancien viaduc (Hammerbrücke) Plus d'informations sur cet épisode de mai 1940: 1er régiment Cycliste Frontières, 2ème Cie 1940 Voir les noms mentionnés sur le document |
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