Localisation: Cimetière communal, rue de
Diekirch.
Coordonnées GPS: +49°41'38.9", +5°48'59.0"
Inscriptions
Socle du monument
"À NOS AMIS
DE FRANCE
1914 - 1918
LA JEUNESSE ARLONAISE"
Palme décorative supérieure
"LE POILU DE FRANCE
DE METZ"
Palme décorative inférieure
"LE SOUVENIR FRANÇAIS"
Informations complémentaires
Bien que communément appelé "carré militaire français", ce
carré comporte aussi les tombes d'un soldat britannique
inconnu, de soldats russes et de civils morts pendant la
guerre 1914-1918. Ce carré comporte 51 tombes, dont 4
inconnus.
La Jeunesse Arlonaise (J.A.), fondée le 11 novembre 1918,
est à l'origine de plusieurs monuments et plaques
commémoratives à Arlon. Une de ses premières initiatives est
d'élever un monument honorant les nombreux soldats français
tombés sur le sol de la province de Luxembourg lors des
violents combats d'août 1914. Pendant que la J.A. s'attelle
à réunir les fonds nécessaires, certains de ses membres
évoquent le Coq de Jemappes,
œuvre du sculpteur
arlonais Jean-Marie GASPAR (1861-1931), que les Allemands
avaient dynamité après la bataille de Mons, fin août 1914.
Les contacts sont pris et GASPAR crée d'emblée le Coq
Gaulois, fièrement campé sur un casque germanique en
signe de victoire.
Le monument, conçu par l'architecte L. LAMY, est fait d'une
colonne classique, surmontée du coq, s'élevant sur un socle
de trois assises inclinées. L'inauguration a lieu le 17 août
1919, en présence du général DE CASTELNAU, ancien adjoint de
JOFFRE, et de nombreuses personnalités françaises et belges.
Au cours de l'année 1943, l'occupant allemand fait enlever
le Coq Gaulois et... l'envoie à la fonte ! Le 13
septembre 1956, une fidèle copie de l'œuvre
originale, réalisée par le sculpteur Victor DEMANET, reprend
la place qui lui revient (Source [225]).
Voir les noms mentionnés sur
les tombes
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