Culminant à 90 mètres, le projet de "Grosse Tour" ou de
"Beffroi de la Victoire" devait symboliser l'histoire de la
principauté en associant différents styles historiques de la
région. Son coût fort élevé est la principale raison pour
laquelle elle n'a jamais été construite. Bien que Paul
JASPAR ait fait des propositions alternatives moins
coûteuses, l'apparition d'un autre projet ambitieux qui
bénéficiait d'un soutien plus large que celui de la seule
région liégeoise, le Mémorial interallié, a sonné le glas de
la "Grosse Tour".
La "Grosse Tour" devait être un condensé de l'histoire des
styles architecturaux de nos régions. De style roman à la
base, avec diverses phases du gothique dans les étages
surmontés par une galerie Renaissance courant entre des
poivrières Louis XIV, suivis d'une gradation de styles
allant de la Régence au 1er Empire, le tout
coiffé par un campanile avec cloches et carillon, c'eût été
l'œuvre majeure de
l'architecture historiciste à Liège.
Devant les difficultés posées par le coût de la
"Grosse Tour", Paul JASPAR présente deux projets alternatifs
pour un million de francs au lieu de trois. Il s'agit d'une
part d'une tour simplifiée, dont la hauteur prévue est
ramenée de 90 à 70 mètres et d'autre part d'une colonne
devant évoquer le perron liégeois, colonne qui aurait été
installée place Verte (Source: DUBOIS,
Yves, "Les monuments commémoratifs de la Grande Guerre en
province de Liège", mémoire de master en Histoire de l'art
et Archéologie, Université de Liège, 2011).
Informations complémentaires
Histoire détaillée de
ce projet (Extrait de DUBOIS, Yves, "Les monuments
commémoratifs de la Grande Guerre en province de Liège",
mémoire de master en Histoire de l'art et Archéologie,
Université de Liège, 2011).
Suggestion de lecture complémentaire: BARLET
Jacques, HAMAL Olivier, MAINIL Sébastien, "Le
Mémorial interallié de Cointe à Liège", Carnets du
Patrimoine, n° 122, Institut du Patrimoine wallon, 2014
Ces projets de monument ne comportaient pas de noms
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