Localisation: "Bois de Hussigny", dit encore
"Bois des Rappes".
Coordonnées GPS: +49°34'17.0", +5°34'58.2"
(localisation approximative).
Historique
Selon divers documents anciens, (délibérations du Conseil
communal de Latour, plans des architectes, actes de donation
des terrains, etc.), le cimetière se situait au lieu-dit
"Bois de Hussigny" (superficie du bois en 1920, 16ha), entre
Latour et Gomery. La nécropole s’étendait sur un hectare au
sommet de la Côte des Rappes, à droite du chemin descendant
vers Ethe. Dès 1915, les autorités allemandes d’occupation
avaient requis les terrains et fait construire deux
monuments pour les entrées. Les premières inhumations
commencèrent en juin 1917. Plus tard, les
corps ont été répartis dans les cimetières de la région
(Source: Site "La
Lorraine gaumaise").
Le cimetière des Rappes est construit par les Allemands en
1915. Il couvre alors une superficie d'environ un hectare
dans le bois d'Hussigy appelé aussi "Jeune bois". Deux
monuments y sont construits. En 1917, les corps des blessés
et prisonniers français tués à Gomery y sont transférés. Ce
cimetière contient, d'après certains documents, 522 tombes
dont 493 françaises et 19 allemandes. Dès 1923, les
militaires français inconnus sont exhumés afin de tenter une
dernière identification. Les corps non identifiés sont alors
déposés dans d'autres cimetières plus vastes comme celui de
Bellevue à Virton. Plus tard, pour des raisons d'économie,
l'ensemble des corps est réparti dans les cimetières de la
région tandis que d'autres repartent en France, réclamés par
leur famille. Le site est progressivement rendu à la forêt
(Source: "L'info de la région", n° 30 du 22 au 29 juillet
2014).
Selon la source [404], ce cimetière contenait 508 tombes,
dont 489 tombes françaises (101e, 102e, 103e, 104e
infanterie, 14e hussards) et 19 allemandes.
Dans son édition du 3 juillet 1926, le Journal officiel de
la République française précise que les corps inhumés au
cimetière des Rappes à Latour seront transférés au cimetière
militaire de Laclaireau à Ethe dans le courant de la
deuxième quinzaine du mois de juillet 1926.
Les documents en notre possession ne nous permettent pas de
reconstituer la liste des soldats qui furent inhumés dans ce
cimetière jusqu'à sa désaffection.
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