BURNONTIGE (FERRIÈRES)
Monument aux héros de la résistance
Localisation: Rue Fossé aux Loups. Coordonnées GPS: +50°22'56.98", +5°38'10.71" Inscriptions Panneau central "A.S. PASSANTS SOUVENEZ-VOUS DE SEPTEMBRE 1944 ILS SONT MORTS POUR QUE VOUS VIVIEZ LIBRES [Quatre noms répartis sur deux colonnes, non classés par ordre alphabétique, avec indication de l'année de naissance]" Panneau gauche "[Sept noms, classés par ordre alphabétique, avec indication du lieu et de l'année de naissance]" Panneau droit "[Six noms, classés par ordre alphabétique, avec indication du lieu et de l'année de naissance]" Au pied des trois panneaux "VICTIMES / DE LA BARBARIE / NAZIE" Plaque commémorative sur le socle du monument "50 ANS APRÈS LES ANCIENS DU GROUPE BYL (AS-Z5-S4) SE SOUVIENNENT LE 2-9-1994" Contexte historique Ferrières était un centre important de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Les résistants contre le travail forcé, les résistants et d'autres personnes recherchées avaient établi un camp de 400 hommes, situé à l'entrée du village de Grand-Trixhe, plus précisément dans la forêt appelée "Heid des Gades". C'était dans la nuit du vendredi 1er au 2 septembre 1944. Une patrouille de 5 hommes est en route pour ravitaillement. La mission: tuer une vache et l'amener au camp. Sur leur chemin, ils rencontrent les Allemands et une fusillade a lieu: Maurice ROUKENS, René RONVAUX et Maurice LECOMTE sont tués. Malheureusement, ce n'est pas fini. Après un malheureux coup de feu tiré à la lisière sud du camp, une colonne allemande s'est retournée sur la route principale Ferrières-Werbomont et a attaqué le camp. Une première défense des hommes armés du camp est suivie d'une deuxième vague. Les derniers hommes sont envoyés à la ligne de tir pour les ravitailler. L'ennemi bloqué se retire après 35 minutes de combat avec des armes automatiques, des grenades et de l'infanterie légère. Les fournisseurs se sont entrecroisés à plusieurs reprises sous les tirs de l'infanterie ennemie pour accomplir leur mission. Frédéric HENRI est grièvement blessé; Louis CORNU, Hubert DUPONT, Charles HERMANT, René HUARD, Theodore LENS, René MARIS et Christian PLUEM sont tués au combat. Faits prisonniers, ils ont été ramenés à Ferrières où, avant de s'enfuir, leurs geôliers les ont lâchement assassinés au mépris de toutes les règles de la guerre et ce en compagnie d'autres jeunes venus d'horizons divers. C'était le 2 septembre 1944 ; à la veille de la Liberté ! Du côté de l'ennemi, soixante-dix assaillants sont tués, dont le commandant du convoi. Après la bataille, le camp fut déplacé dans la forêt de Fays. (Source: Site "RouteYou") Voir les noms gravés sur ce monument |
Le monument que l'on distingue sur la droite commémore trois
infirmières fusillées à cet endroit en septembre 1944
Elles sont également citées sur le monument aux héros de la
résistance
Source [90]
Sources: Jean HOUSEN (source [25]), site "Mini-Ardenne"
Carte postale ancienne (non datée)