LESSINES (LESSEN)
Monument aux victimes des deux guerres
Localisation: À l'entrée de la ville, venant d'Ollignies, entre la ligne SNCB et la Dendre, sur une placette le long de la rue Louis LENOIR-SCAILLET. Coordonnées GPS: +50°42'40.38", +3°50'07.09" Inscriptions "LA VILLE DE LESSINES À SES ENFANTS MORTS POUR LA PATRIE 1914 - 1918 1940 - 1945" "LE 4 MAI 1985 ONT ÉTÉ DÉPOSÉES ICI DES CENDRES D'UN PRISONNIER POLITIQUE INCONNU DU CRÉMATOIRE DE DORA ET DE LA TERRE DU CAMP DE BUCHENWALD" "40 - 45 [Blason de la F.N.A.P.G.] F.N.A.P.G. [Fédération Nationale des Anciens Prisonniers de Guerre]" Statuaire: J. BURY (signé). Réalisation: Fonderie VERBEYST, Bruxelles (signé). Architecte: Albert TAVERNE (Source: Carte postale ancienne). Inauguration : 5 octobre 1924 (Source [572]) Description Il représente un soldat au retour de la victoire, casque levé et fusil derrière le dos et un ouvrier carrier, avec ses sabots (résistant et déporté), fraternisant par une poignée de mains sous l'œil maternel d'une jeune femme drapée à l'Antique, allégorie de la Patrie et de la Ville de Lessines. Elle personnifie à la fois la reconnaissance envers le sacrifice des hommes mais aussi sa tristesse devant la perte de ces enfants. D'ailleurs, le message qui figure sous la sculpture rend hommage aux enfants morts pour la patrie, ce qui permet d'englober tant les soldats que les civils, notamment les déportés mais sans y faire explicitement référence. Pas de mention non plus des noms des déportés lessinois ni même des soldats lessinois décédés. D'ailleurs, contrairement à d'autres monuments où le soldat est mis en évidence - en étant surélevé par exemple - , ici, l'accolade de la jeune femme et la main serrée des 2 hommes montrent à quel point on semble avoir eu le souci à Lessines de ne pas insister plus sur l'héroïsme militaire que sur la résistance des civils. D'ailleurs, si on regarde bien, l'ouvrier carrier est plus proche encore de l'allégorie de la ville et est légèrement surélevé. En fait, lorsqu'on s’intéresse à la commande de cette sculpture, on se rend compte que ce souhait de commémorer tant les soldats que les déportés fut un impératif dicté aux artistes.(Source [572]) Ce monument ne comporte pas de noms |
Photos prises en septembre 2012 par Monique DELECOSSE
Cartes postales anciennes (non datées)