FRANCE - FRANKRIJK

BENNECOURT (YVELINES)

Vitraux en hommage à l'hospitalité française
Glasramen ter herinnering aan de Franse gastvrijheid

 

 

 


Localisation - Ligging: Église Saint-Ouen.

Coordonnées GPS - GPS-coördinaten: +49°02'24.1", +1°33'49.8"

Inscriptions - Opschriften

Vitrail 1 - Glasraam 1

"DINANT - LOUVAIN - YPRES
PAX
1914 - À LA FRANCE HOSPITALIÈRE - DON DE MR ET MME LOUIS PIRET - LES BELGES EXILÉS RECONNAISSANTS 1919"

Vitrail 2 - Glasraam 2

"L'UNION FAIT LA FORCE"

Contexte historique - Historisch achtergrond

Pour participer à l'effort de guerre, beaucoup de Belges vont travailler dans des usines d'armement comme celle de Bonnières-sur-Seine, Yvelines, FR. Cette usine est l'un des plus grands centres industriels belges de France, née de l'initiative de Louis PIRET en 1916, un industriel belge originaire de Thy-le-Château, NA, BE. L'entraide "Saint-Eloi", financée par Louis PIRET, permet la création d'institutions dédiées à cette communauté belge, comme une école (qui reprend le programme scolaire de Belgique), une église, un secours mutuel et même le "Journal des Métallurgistes belges de Bonnières et de ses environs". C'est grâce à Louis PIRET et l'abbé BONJEAN qu'une organisation a été mise en place pour la communauté belge à Bonnières-sur-Seine, Yvelines, FR et Bennecourt, Yvelines, FR. L'abbé BONJEAN, ancien curé de Thy-le-Château, NA, BE, va devenir le curé de la paroisse de Bennecourt, Yvelines, FR.

Pour remercier la paroisse de son soutien aux réfugiés belges, Louis PIRET, fondateur de la Société métallurgique, va donner un ensemble de vitraux à l'Eglise Saint-Ouen de Bennecourt, Yverlines, FR. Les vitraux datent de 1919. Au niveau du déambulatoire se trouvent, sur des médaillons sur fonds géométriques losangés, les portraits de la famille royale belge. Deux vitraux, dans les croisillons nord et sud, commémorent l'histoire des Belges en France.

Le premier vitrail est titré "L'Hommage des Belges à l'hospitalité de la France". Les deux personnages centraux sont saint-Michel (saint patron de Bruxelles) et sainte Jeanne d'Arc, figures emblématiques de l'union franco-belge. Au-dessus, saint-Eloi est le patron des forgerons. Les symboles du marteau et de la roue dentée sur sa crosse renvoient à l'activité métallurgique des usines de Louis PIRET. Saint Eloi est encadré par des anges messagers de la paix. Ce vitrail est situé dans le croisillon nord, en pendant avec le vitrail du croisillon sud. Un halo lumineux avec des rayons porte le mot "Pax". Deux hommes se serrent la main à droite, symbolisant l'union. Ils sont sur un tapis de fleurs colorées. En haut, est inscrit le nom de villes belges : Dinant, Louvain, Ypres. Le petit ange en haut à droite est un des vestiges de l'ancien vitrail du XVIe siècle. À l'arrière-plan est représentée l’usine d’armement de Louis PIRET, proche de la Seine, qui deviendra l’usine des machines à coudre Singer. Des nuages de fumées se dégagent des cheminées de l'usine.

Le second vitrail représente "Le retour des Belges dans leur patrie". On voit le retour des Belges dans leur pays et la paix retrouvée. Le personnage du Christ ressuscité, entouré d'anges musiciens très féminins, domine la scène. En bas, des soldats belges en uniforme saluent et acclament leur retour en levant les bras en l'air. On distingue derrière eux le clocher d'une église, symbole du village retrouvé. Un soldat porte le drapeau français à droite du vitrail. En haut, deux figures ailées représentent l'amitié franco-belge : l’une tient un blason portant le coq (la France) et une autre avec un blason portant un lion (la Belgique). La devise de la Belgique : "L'union fait la force" entoure le lion tout en haut du vitrail. Les visages des personnages, qui ne sont pas stéréotypés, font très certainement référence à de vrais portraits. (Source: "14-18 dans les Yvelines - Le wiki de la Grande Guerre").

Om bij te dragen tot de oorlogsinspanning gaan vele Belgen werken in wapenfabrieken, zoals die van Bonnières-sur-Seine, Yvelines, FR. Deze fabriek is een van de belangrijkste industriële Belgische centra in Frankrijk, opgericht in 1916 door Louis PIRET een Belgische industrieel uit Thy-le-Château, NA, BE. De onderlinge hulp "Saint-Eloi", gefinancierd door Louis PIRET, maakt de oprichting mogelijk van instellingen ten behoeve van de Belgische gemeenschap, zoals scholen (met het Belgisch leerprogramma), een kerk, een hulpfonds en zelfs het tijdschrift "Journal des Métallurgistes belges de Bonnières et de ses environs". Het is te danken aan Louis PIRET en pastoor BONJEAN dat een organisatie werd opgezet voor de Belgen die te Bonnières-sur-Seine, Yvelines, FR en Bennecourt, Yvelines, FR, verblijven. Priester BONJEAN, voormalig pastoor van Thy-le-Château, NA, BE, wordt pastoor van de parochie Bennecourt, Yvelines, FR.

Als erkentelijkheid aan de parochie voor de hulpverlening aan de Belgische vluchtelingen, schenkt Louis PIRET, stichter van de “Société métallurgique”, een geheel van glasramen aan de kerk van Saint-Ouen de Bennecourt, Yverlines, FR. Deze glasramen dateren van 1919. Op de kooromgang worden op de medaillons de portretten van de koninklijke Belgische familie afgebeeld. Twee glasramen in de noordelijke en zuidelijke kruissteun, gedenken de geschiedenis van de Belgen in Frankrijk.

Het eerste glasraam is getiteld "L'Hommage des Belges à l'hospitalité de la France". De centrale figuren verbeelden Sint-Michiel (patroonheilige van Brussel) en de heilige Jeanne d’Arc, symbolen van de Frans-Belgische verbondenheid. Daarboven Sint-Elooi, patroonheilige van de metaalbewerkers. De hamer en het tandwiel verwijzen naar de metaalindustrie in de fabrieken van Louis PIRET. Sint-Elooi wordt omringd door engelen, boodschappers van de vrede. Op een stralenkrans staat het woord “PAX”. Twee personen rechts reiken mekaar rechts de hand, symbool van de eenheid. Zij staan op een gekleurd bloementapijt. Bovenaan staan de namen van Belgische steden: Dinant, Louvain, Ypres. Het engeltje rechtsboven is een overblijfsel van het oude glasraam uit de XVIe eeuw. Daarachter wordt de wapenfabriek van Louis PIRET voorgesteld. De fabriek staat in de nabijheid van de Seine en wordt later de fabriek van naaimachines Singer. Uit de schoorsteen van de fabriek komen rookwolken.

Het tweede glasraam stelt “De terugkeer van de Belgen naar hun vaderland” voor. Men ziet de thuiskomst van de Belgen en de herwonnen vrede. De Christusfiguur staat centraal en wordt omringd door musicerende engelen. Onderaan staan saluerende soldaten die hun thuiskomst vieren. De kerktoren symboliseert het weerzien met hun dorp. Een soldaat draagt de Franse vlag. Bovenaan symboliseren de gevleugelde figuren de Frans-Belgische vriendschap: een figuur draagt een wapenschild met de afbeelding van een haan (Frankrijk), de andere draagt een wapenschild met de afbeelding van een leeuw (België). De leuze van België: : "L'union fait la force" omcirkelt de leeuw. De gezichten van de personages zijn niet stereotiep en staan wellicht voor echte portretten. (Bron: "14-18 dans les Yvelines - Le wiki de la Grande Guerre")  (Vertaling Luc Van Waeyenberge).

Ces vitraux ne comportent pas de noms de victimes de guerre - Er staan geen namen van oorlogsslachtoffers op deze glasramen
 



Source - Bron [25]







Déambulatoire



Vitrail du transept nord : L’Hommage des Belges à l’hospitalité de la France



Vitrail du transept sud : Le retour des Belges dans leur patrie

Source - Bron: Archives départementales des Yvelines



Les restaurations ont été effectuées entre 1999 et 2000 par l’Atelier M. et J. Juteau (Source: 14-18 dans les Yvelines)